Introduction
Landes de Sidimote, le soleil décline déjà depuis quelques heures, on peut déjà voir, à l’Est, le ciel s’habiller de bleu et de noir, plongeant une partie de la terre d’Amakna dans la pénombre.
Chapitre 1: Découverte.
« -Haha, regarde ça Harak! Encore un humain qu‘est mort, j‘espère qu‘il était riche! Ca finirait bien la journée!
- Y’manqu’rait plus qu’ça qu’il soit riche! Depuis quand on en a pas eu un cadavre riche, tu sais toi Rizm?
-Trop longtemps à mon goût! Allez! Dépouillons le et rentrons, j’commence à crever d’faim! »
Harak, riant, s’avança près du cadavre, dont il ne restait que les os, et une dague de simple facture dans les mains. Il était, comme son compagnon, vêtu de lambeaux, portait des souliers dont il ne restait quasiment rien. Dans son dos, un sac qui semblait être vieux de plusieurs générations, débordait d‘objets inutiles. En revanche, on pouvait voir à ses doigts toutes sortes d’anneaux, mais celui qui dominait était l’anneau du clan des bandits, allant de paire avec l’amulette qu’il arborait fièrement sur son torse crasseux.
Alors qu’il se baissait, non sans mal, vers l’amas d’os parfaitement conservé, un bruit fin traversa l’atmosphère, et Rizm, vit le collier de son compagnon tomber, avant que celui-ci ne se retourne, la gorge tranchée et le sang s’échappant du corps en gargouillant.
Le cadavre n’avait pas bougé d’un millimètre, mais du sang colorait maintenant sa dague. Rizm, voyant son compagnon s’affaisser avec un dernier grognement, prit peur, et s’enfuit.
« Invisibilité! » Entendit-il dans son dos, avant d’être immobilisé comme par magie. Puis il sentit le contact d’une dague sur sa gorge, vit apparaitre un radius, un humérus et un cubitus qui l’empêchaient d’utiliser ses bras tellement ils avaient de force.
« - Un humain? Moi? Sais-tu ce que je suis, gueux ? Dit le squelette d’une voix sourde.
- Seigneur, je vous en prie, épargnez-moi! Seigneur Sram, je vous supplie à genoux! Geignit le fossoyeur, le regard affolé, cherchant une issue de secours.
- Tu as trouvé, tu n’es donc pas totalement stupide! Répondit le sram, puis il ajouta :
-Va, avant que je ne change d’avis et que je te garde pour te manger ce soir! Et explosa d’un rire qui résonna dans les Landes envahies par la nuit. »
Sans dire un mot, sans savoir par où aller, le détrousseur de cadavre courut, le rire du sram le poursuivant. Il n’avait pas fait 50 mètres qu’il entendit un bruit discret, et le vacarme de la détonation qui le projeta sur quelques mètres. Voulant s’enfuir malgré la douleur, il tenta de se remettre debout, avant de retomber dans un bruit mat. Son genou gauche n’était plus qu’un amas de chaire, il avait perdu une jambe dans l’explosion. Attirés par l’odeur du sang, des kanigrous, des corbacs, charognards, et des ouginaks ne tardèrent à apparaitre, et le rire du sram fut la dernière chose qu’il entendit.
Ankama, 27 Maisial 620. Les races suprêmes sont réservées aux élus. Ainsi, les cras, sadidas, enutrofs ou autres ecaflips, eniripsas sont rares, et se cachent souvent, pour échapper à la bêtise des humains qui ont pris le contrôle du continent et vénèrent les élus comme des Dieux.
Landes de Sidimote, le soleil décline déjà depuis quelques heures, on peut déjà voir, à l’Est, le ciel s’habiller de bleu et de noir, plongeant une partie de la terre d’Amakna dans la pénombre.
Chapitre 1: Découverte.
« -Haha, regarde ça Harak! Encore un humain qu‘est mort, j‘espère qu‘il était riche! Ca finirait bien la journée!
- Y’manqu’rait plus qu’ça qu’il soit riche! Depuis quand on en a pas eu un cadavre riche, tu sais toi Rizm?
-Trop longtemps à mon goût! Allez! Dépouillons le et rentrons, j’commence à crever d’faim! »
Harak, riant, s’avança près du cadavre, dont il ne restait que les os, et une dague de simple facture dans les mains. Il était, comme son compagnon, vêtu de lambeaux, portait des souliers dont il ne restait quasiment rien. Dans son dos, un sac qui semblait être vieux de plusieurs générations, débordait d‘objets inutiles. En revanche, on pouvait voir à ses doigts toutes sortes d’anneaux, mais celui qui dominait était l’anneau du clan des bandits, allant de paire avec l’amulette qu’il arborait fièrement sur son torse crasseux.
Alors qu’il se baissait, non sans mal, vers l’amas d’os parfaitement conservé, un bruit fin traversa l’atmosphère, et Rizm, vit le collier de son compagnon tomber, avant que celui-ci ne se retourne, la gorge tranchée et le sang s’échappant du corps en gargouillant.
Le cadavre n’avait pas bougé d’un millimètre, mais du sang colorait maintenant sa dague. Rizm, voyant son compagnon s’affaisser avec un dernier grognement, prit peur, et s’enfuit.
« Invisibilité! » Entendit-il dans son dos, avant d’être immobilisé comme par magie. Puis il sentit le contact d’une dague sur sa gorge, vit apparaitre un radius, un humérus et un cubitus qui l’empêchaient d’utiliser ses bras tellement ils avaient de force.
« - Un humain? Moi? Sais-tu ce que je suis, gueux ? Dit le squelette d’une voix sourde.
- Seigneur, je vous en prie, épargnez-moi! Seigneur Sram, je vous supplie à genoux! Geignit le fossoyeur, le regard affolé, cherchant une issue de secours.
- Tu as trouvé, tu n’es donc pas totalement stupide! Répondit le sram, puis il ajouta :
-Va, avant que je ne change d’avis et que je te garde pour te manger ce soir! Et explosa d’un rire qui résonna dans les Landes envahies par la nuit. »
Sans dire un mot, sans savoir par où aller, le détrousseur de cadavre courut, le rire du sram le poursuivant. Il n’avait pas fait 50 mètres qu’il entendit un bruit discret, et le vacarme de la détonation qui le projeta sur quelques mètres. Voulant s’enfuir malgré la douleur, il tenta de se remettre debout, avant de retomber dans un bruit mat. Son genou gauche n’était plus qu’un amas de chaire, il avait perdu une jambe dans l’explosion. Attirés par l’odeur du sang, des kanigrous, des corbacs, charognards, et des ouginaks ne tardèrent à apparaitre, et le rire du sram fut la dernière chose qu’il entendit.
Ankama, 27 Maisial 620. Les races suprêmes sont réservées aux élus. Ainsi, les cras, sadidas, enutrofs ou autres ecaflips, eniripsas sont rares, et se cachent souvent, pour échapper à la bêtise des humains qui ont pris le contrôle du continent et vénèrent les élus comme des Dieux.